Le Gouessant gagne du terrain en Normandie

Deux ans après l’acquisition d’Agriplus, la coopérative Le Gouessant vient de voter l’absorption de cette société spécialiste de l’agrofourniture (1,9 M€ de CA) et basée à Guilberville (Manche). « Avec cette fusion, qui vient renforcer le maillage de nos territoires et la diversité de notre offre, nous voyons une belle opportunité de déployer l’agriculture plurielle et durable en région Normandie, commente-t-on chez Le Gouessant. Les clients sont invités à adhérer à la coopérative et pourront alors bénéficier de notre accompagnement plein et entier (produits et services, aides à l’investissement, avances de trésorerie, retours sur résultats…). »

Extension dans le Calvados, l’Orne et le Maine-et-Loire aussi

La coopérative avait par ailleurs en 2019 obtenu l’agrandissement de sa zone territoriale aux départements du Calvados, de l’Orne et du Maine-et-Loire, à la suite d’une requête d’extension de circonscription territoriale, qui avait reçu il y a un an un avis favorable de la part du HCCA.

Depuis lors, les agriculteurs de ces départements, dont certains étaient déjà clients, peuvent adhérer à la coopérative. « Et, au titre d’adhérents, ils disposent des mêmes droits, aides, outils et services que les autres coopérateurs », rappelle-t-elle.

« Une belle année 2019 »

Fort d’un chiffre d’affaires de 609 M€ (+ 3 %) et d’un résultat net de 11 M€, le groupe Le Gouessant enregistre « une belle année 2019 » et notamment un record de collecte, avec 210 000 t de céréales et oléoprotéagineux engrangés, malgré une déception en maïs.

Le Gouessant a commercialisé 865 000 t d’aliments, soit des volumes en hausse de 3 % alors que le marché national progresse de 1 %. Les tonnages d’aliments biologiques commercialisés ont, quant à eux, crû de 11,5 %. Pour assurer l’approvisionnement local de son usine, sa filiale Ufab a mis en service un silo de collecte bio à Châteaubourg (Ille-et-Vilaine).

Enfin, le groupe affirme poursuivre ses investissements en faveur du bien-être animal, des matières premières alternatives ou encore des data sciences. Il a d’ailleurs pris une participation dans la start-up See-d, spécialiste en intelligence artificielle. L’objectif est de développer des algorithmes intelligents pour un pilotage toujours plus fin de la performance en élevages.